Olimar vagabonde dans la ville jusqu’à la nuit tombée. Il ne veut pas rentrer chez lui et annoncer à sa femme Pedrina et à ses deux enfants, Omar et Opal, la terrible nouvelle. Il s’est fait virer. Il n’a plus son emploi. Comme Pedrina ne travaille pas, ils vont rapidement se retrouver sans un sou et à la rue.
Olimar pourrait se trouver un autre boulot, mais les nouvelles embauches sont plus en plus rares. Il y a trop de gens et pas assez d’emplois. En plus, Olimar est un simple livreur. Il ne peut pas se faire engager n’importe où.
Tout à coup, une voix mielleuse l’interpelle. Olimar se retourne et il voit une jolie femme portant un manteau en fourrure. Elle doit être riche. La femme se présente comme étant Sheila.
« Je suis mariée, voyez-vous, mais je m’ennuie. Mon mari Victor est souvent absent pour son travail et… »
« Où voulez-vous en venir? »
« Vous avez besoin d’argent pour votre famille, n’est-ce pas? Je le sais et je peux vous en donner. Il suffit que vous veniez chez moi une fois par semaine pour un ‘service régulier.’ »
« Parlez-vous de sexe? Sachez, Madame, que je suis aussi marié, et je ne suis pas assez désespéré pour offrir mon corps à la première venue! »
« Oh non! Ce ‘service’ n’a aucun rapport avec la prostitution! »
« Alors que demandez-vous? »
« Que de la compagnie. Pour discuter. De choses. »
Cela semble suspect, mais Olimar a vraiment besoin d’argent.
« C’est tout? Dans ce cas, j’accepte. »
« Bien! Vous pouvez venir chez moi tout de suite. Comment vous vous appelez? »
« Olimar. »
Sheila complimente son nom et Olimar ne peut pas s’empêcher de rougir. Pourtant, il n’a jamais réagi auparavant aux compliments d’autres femmes que Pedrina.
Sheila amène Olimar chez elle. Elle et son mari Victor habitent une somptueuse villa. Comme Olimar, Sheila a aussi deux enfants.
« Mais ils ne vont pas nous déranger. Venez. » Dis Sheila en invitant Olimar à entrer dans la villa.
Olimar entre et est impressionné par tout ce qu’il voit. Cependant, il trouble cela étrange que la villa semble déserte.
« Madame Sheila… »
« Allons, Olimar, vous pouvez m’appeler Sheila. »
« Bien, Sheila, vous et votre mari n’avez pas de domestiques? Votre demeure semble déserte. »
« Oui, mais ils sont tous couchés à cette heure-ci. »
Cela tient debout. Sheila dirige Olimar vers le salon. Ils s’assoient sur des fauteuils en cuirs. Olimar voit un tapis en peau d’animal au sol. Sheila se met à lui parler de tout et de rien. Olimar joint la conversation et ils passent un moment agréable ensemble.
« Eh bien, c’était super, Sheila, mais je devrais retourner à ma famille. »
« Je comprends. »
« Alors, où se trouve mon argent? »
« Vous allez l’avoir… après que je reçois ma part! »
En disant ces mots, Sheila sourit et Olimar voit ses canines pousser. C’est impossible.
« Vous… Vous ne pouvez pas être… »
« Une vampire? Et pourquoi pas? Nous existons depuis des siècles! »
Olimar veut fuir, mais son corps refuse de bouger. Comme si Sheila le paralyse d’une certaine façon.
« Mon mari Victor s’amuse à baiser des femmes tout en les vidant de leurs sangs. Un vrai barbare! Je préfère faire les choses de façon plus honnête. »
Sherlia se penche et elle embrasse le cou d’Olimar. Olimar rougit, bien malgré lui, et il veut hurler. La femme vampire lèche sa chair et elle mord à pleines dents. Le corps d’Olimar sursaute. Sheila boit son sang doucement tout en gémissant. Olimar ne peut pas bouger, ni crier, ni se débattre. Tout ce qu’il peut faire s’est versé des larmes. Il se sent souiller et humilier.
« Oh? » Dit Sheila en se retirant de son cou et en le regardant. « Pourquoi pleurez-vous, Olimar? Je ne veux pas que vous soyez triste. Je veux que vous aimer ça, que vous soyez heureux! Je ne suis pas comme mon mari, à violer puis à tuer mes victimes. »
Olimar sursaute à nouveau quand Sheila place sa main sur son entrejambe.
« Je sais comment vous rendre confortable et heureux, Olimar. »
Impuissant, il regarde la femme vampire retirer son pantalon et ses caleçons. Sheila touche, carasse vivement sa bite, et elle mord à nouveau dans son cou, se délectant de son sang. La femme vampire recommence à gémir. Olimar gémit avec elle, bien qu’il ne veut pas.
Quand Sheila a terminé, la bite d’Olimar a joui.
« Merci, Olimar. »
Elle essuie sa bite avec une serviette et elle le rhabille. Olimar parvient à bouger son corps à nouveau. Il se jette hors du salon et Sheila apparait devant lui. Elle a dû se téléporter.
« Et où allez-vous comme ça? J’allais vous donner votre argent. »
« JE ME FICHE DE ÇA! Vous… Vous ne vous en tirez pas comme ça, sale vampire! Je vais prévenir la police et… »
« Ha ha ha! La police? La police ne peut rien contre nous. Olimar, cher Olimar, si vous voulez la sécurité pour vous et votre famille… »
« Est-ce une menace? »
« Non, juste un conseil. Si vous voulez la sécurité pour vous et votre famille, n’essayez pas de nous faire du mal. Si vous ne voulez plus me revoir et cesser le ‘service régulier’, vous êtes libre de le faire. Je vais vous payer et je ne serais plus jamais dans votre vie. Après tout, je peux me trouver d’autres hommes. »
« D’autres hommes… Vous êtes prête à faire cela à d’autres!? »
« Bien sûr! Victor ne se gêne pas, lui. Vous êtes mon premier, Olimar, et je préférais que vous soyez le seul. »
Olimar est soudain songeur. Ne plus revoir Sheila est la meilleure chose à faire, la chose logique à faire, mais alors elle va posséder d’autres hommes. Elle va leur faire subir la même chose qu’Olimar. Olimar ne veut pas ça. Son épouse lui a toujours dit qu’il est trop bon, qu’il se sacrifie trop pour des inconnus. Elle a raison.
« Sheila? Pardonnez mes mauvaises manières. Je veux être votre seul. »
« Excellent! Vous avez fait le bon choix, Olimar. »
Une lisse de billets apparait dans sa main.
« Tenez. » Dit-elle en les donnant à Olimar. « Laissez-moi vous accompagner jusqu’à dehors. »
La femme vampire accompagne Olimar hors de la villa. Elle lui souhaite bonne nuit, à la semaine prochaine, puis elle retourne chez elle. Olimar court jusque chez lui sans regarder derrière lui.
En entrant, il fait face aux foudres de Pedrina.
« Où étais-tu?! Les enfants étaient morts d’inquiétude et… est-ce de l’argent que tu as la? »
« Oui. J’ai… J’ai eu une promotion. »
Mais la colère de sa femme ne dure pas longtemps.
« C’est formidable! Viens, allons nous coucher, et tu m’en parleras demain matin au petit déjeuner. »
Olimar, obéissant, suit sa femme jusqu’à leurs chambres.
Les jours passent. Comme conclu, Olimar va voir Sheila à toutes les semaines pour le « service régulier ». Sheila boit son sang et elle joue avec sa bite car Olimar verse toujours des larmes. Olimar quitte la villa avec de l’argent en poche. Il en a suffisamment pour s’occuper de sa famille sans travailler, mais il s’inquiète. Pendant combien de temps les excuses, les mensonges vont-ils fonctionner envers Pedrina, Omar et Opal? Ils pensent toujours qu’il travaille en tant que livreur et que sa « promotion » lui apporte beaucoup d’argent. Olimar n’y pense pas trop pour ne pas paniquer, mais il sait que tout peut s’effondrer à n’importe quel moment.
Et tout s’effondre quand Olimar et Pedrina se font réveiller en pleine nuit par un homme vampire. Victor, le mari de Sheila. Il est en très grande colère. Il veut que des comptes soient rendus car Olimar a « utilisé sexuellement » sa femme. L’épouse d’Olimar est sous le choc. Olimar, lui, se prépare au pire.